Water is life. However, if it is not drinkable, water can be the source of several evils. This is particularly the case in sub-Saharan Africa where, according to the United Nations World Water Development Report, only 24% of the population has access to a safe source of drinking water.That is enough to make your brain spin and encourage social entrepreneurs like Christelle Kwizera.
Born four months before the Rwandan genocide of 1994, Kwizera will very quickly be confronted with poverty. But with the country's reconstruction efforts, her family managed to settle in Kigali, the Rwandan capital, and provide her with a good education. The family then embarked in a completely different universe: Kwizera will see her parents create businesses and step in entrepreneurship from the age of thirteen. It was only at the age of seventeen that she turned to social entrepreneurship.
She said in an interview: "At the age of 17, I loved the idea of becoming a social worker and having a positive impact on people's lives. Becoming a social entrepreneur was a way for me to combine my advocacy skills, my desire to help, my good money management and engineering, all for the good of individuals and communities."
During her studies in mechanical engineering, Kwizera noticed that a shortage of drinking water was seriously affecting rural and urban households in her country. Even today, about 90% of the Rwandan population is deprived of running water. Springs and wells exist, but water must be treated before consumption. Even near Kigali, households pay laborers to bring them cans of water. All this will contribute to the birth in January 2014 of Water Access Rwanda (WARwanda), the for-profit social enterprise founded by Christelle Kwizera.
WARwanda's objective is to provide its customers with drinking water through innovative systems divided into four offers, which correspond to different segments of the population. First, the AMAZI offer provides systems (filters and diverters) helping households, schools and clinics to have drinking water in their taps and to collect rainwater. This reduces their water bill and the risk of flooding during the rainy season by considerably reducing the amount of runoff water. As part of the INUMA offer, the company builds purified water mini-networks supplied by a borehole. The population has access to drinking water through a public kiosk at the price of one Rwandan franc per liter (about 1100 liters for 1 euro). Those mini-networks also bring drinking water to homes for those who want it. The VOMA offer includes tailor-made projects piloted by NGOs, the Rwandan government or CSR partnerships. Finally, the UHIRA offer provides farmers and breeders with a drinking water access system that is totally independent of where they are. This system includes a borehole, a hybrid pump, a pipeline, an elevated storage system and a cattle trough or tap system from the storage tank (your choice).
On behalf of WARwanda, the twenty-eight-year-old mechanical engineer received ten awards between 2016 and 2021. These include the EDF Pulse Africa award received in November 2018; the third Africa NETpreneur Prize of the year 2019, awarded by the Jack Ma Foundation; the Sheroes of Covid award in September 2020 and the Cisco Youth Leadership Award in December 2020. Greatly welcomed rewards, especially when accompanied by financial compensation. Since the company requires a lot of funds to be able to meet quality standards, Kwizera invests the funding from the awards in its equipment and operation. She also reinvested a large part of the company's profits in the construction of new wells, pumps and boreholes.
In recent years, Kwizera has expanded its activities to the rest of East Africa. WARwanda has 151 boreholes built and rehabilitated, 104,239,561 liters of water sold at low prices and 507 drinking water points installed in East Africa. This year, the young entrepreneur plans to move up a gear by installing a hundred mini-water networks per month, compared to barely four in 2019.
Source: WARwanda, Le Monde, TV5 Monde, Forbes, The New Times, Lionesses of Africa, United Nations
L'eau, c'est la vie. Pourtant, si elle n'est pas potable, l'eau peut être source de plusieurs maux. C'est le cas notamment en Afrique subsaharienne où, selon le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, seulement 24% de la population a accès à une source sûre d'eau potable. L'eau courante elle-même fait défaut. De quoi faire tourner les méninges et susciter des entrepreneurs sociaux comme Christelle Kwizera.
Née quatre mois avant le génocide rwandais de 1994, Kwizera sera très vite confrontée à la pauvreté. Mais avec les efforts de reconstruction du pays, sa famille parvient à s'installer à Kigali, la capitale rwandaise, et à lui procurer une bonne éducation. La famille vit alors dans un tout autre univers : Kwizera verra ses parents créer des entreprises et se lancera elle aussi dans l'entrepreneuriat dès l'âge de treize ans. Ce n'est qu'à l'âge de dix-sept ans qu'elle se tourne vers l'entrepreneuriat social.
Elle a déclaré dans une interview : « À l'âge de 17 ans, j'adorais l'idée de devenir assistante sociale et d'avoir un impact positif sur la vie des gens. Devenir une entrepreneure sociale était pour moi un moyen de combiner mes compétences en plaidoyer, mon désir d'aider, ma bonne gestion monétaire et l'ingénierie, tout cela pour le bien des individus et des communautés. »
Pendant ses études en génie mécanique, Kwizera constate qu'une pénurie d'eau potable affecte gravement les ménages ruraux et urbains de son pays. Aujourd'hui encore, environ 90% de la population rwandaise est privée d'eau courante. Les sources et puits existent, mais l'eau doit être traitée avant consommation. Même à proximité de Kigali, les ménages payent des ouvriers pour leur apporter des bidons d'eau. Tout ceci va contribuer à la naissance en janvier 2014 de Water Access Rwanda (WARwanda), l'entreprise sociale à but lucratif créée par Christelle Kwizera.
Le travail de WARwanda consiste à fournir à sa clientèle de l'eau potable au moyen de systèmes innovants répartis en quatre offres, qui correspondent à différentes tranches de la population. Premièrement, l'offre AMAZI fournit des systèmes (filtres et inverseurs) qui aident les ménages, les écoles et les cliniques à avoir de l'eau potable dans leurs robinets et de collecter l'eau de pluie. Ceci permet de réduire leur facture d'eau et le risque d'inondation en saison de pluie en diminuant considérablement la quantité d'eau de ruissellement. Dans le cadre de l'offre INUMA, l'entreprise construit des mini-réseaux d'eau purifiée alimentés par un forage. La population a accès à l'eau potable par un kiosque public au prix d'un franc rwandais par litre (environ 1100 litres à 1 euro). Les mini-réseaux acheminent également de l'eau potable à domicile pour ceux qui le souhaitent. L'offre VOMA regroupe quant à elle des projets sur mesure pilotés par des ONG, le gouvernement rwandais ou des partenariats RSE. Enfin, l'offre UHIRA met à la disposition des agriculteurs et des éleveurs un système d'accès à l'eau potable totalement indépendant du lieu où ils se trouvent. Ce système comprend un forage, une pompe hybride, un pipeline, un système de stockage surélevé et une auge à bétail ou un système de robinet à partir du réservoir de stockage (au choix).
Pour le compte de WARwanda, l'ingénieur de génie mécanique de vingt-huit ans a reçu dix prix entre 2016 et 2021. On compte parmi eux le prix EDF Pulse Africa reçu en novembre 2018 ; le troisième Africa NETpreneur Prize de l'année 2019, décerné par la fondation Jack Ma ; le prix Sheroes of Covid en septembre 2020 et le Cisco Youth Leadership Award en décembre 2020. Des récompenses bienvenues, surtout lorsqu'elles s'accompagnent d'une compensation financière. L'entreprise nécessitant beaucoup de fonds pour pouvoir respecter les normes de qualité, Kwizera investit le financement des récompenses dans son équipement et son fonctionnement. Elle réinvestit également une grande partie des bénéfices de l'entreprise dans la construction de nouveaux puits, pompes et forages.
Ces dernières années, Kwizera a étendu ses activités au reste de l'Afrique de l'est. WARwanda compte 151 forages construits et réhabilités, 104.239.561 litres d'eau vendus à vil prix et 507 points d'eau potable installés en Afrique de l'est. Cette année, la jeune entrepreneure compte passer à la vitesse supérieure en installant une centaine de mini-réseaux d'eau par mois, contre à peine quatre en 2019.
Sources : WARwanda, Le Monde, TV5 Monde, Forbes, The New Times, Lionesses of Africa, Nations Unies